• Beaucoup d'espoir... Lu sur Science et Avenir :

    Les vaccins à ARN messager, apparus avec la crise du Covid-19, marquent l'apogée d'une révolution thérapeutique qui pourrait aussi être utilisée contre le sida et certains cancers, après des décennies de recherches marquées par de multiples revers.

    - Comment ça fonctionne ?

     

    L'ARN messager est présent dans toutes les cellules et leur permet de travailler au bon fonctionnement de l'organisme. Il sert d'intermédiaire entre le code génétique de l'ADN et l'activité de la cellule.

    Plus précisément, l'ARN messager est une copie provisoire d'une petite partie de l'ADN, qui est présent en permanence dans le noyau de la cellule. Celle-ci utilise cette copie comme code pour produire des protéines spécifiques.

    Avec un traitement à ARN messager, on insère ces morceaux de code génétique depuis l'extérieur. Ils sont donc créés artificiellement en laboratoire et non plus à partir de l'ADN.

    Pour l'heure, la principale application reste la vaccination anti-Covid 19 avec deux noms désormais bien connus: les vaccins de Pfizer/BioNTech et de Moderna.

    Ils conduisent les cellules à reproduire des protéines présentes dans le virus - les "antigènes" -, afin d'habituer le système immunitaire à le reconnaître et à le neutraliser.

    Un vaccin classique cherche aussi à habituer l'organisme à un virus - ou d'autres agents infectieux - mais il le fait en introduisant directement celui-ci dans le corps, sous forme atténuée ou désamorcée. Certains, plus récents, n'injectent que les antigènes du virus.

    La révolution du vaccin à ARN messager, c'est de faire travailler directement les cellules à produire ces antigènes. Comme pour les autres vaccins, le système immunitaire réagit ensuite, notamment en générant des anticorps.

    - Comment est-on arrivé là ?

    C'est l'apogée de 40 ans de recherches. Point de départ, à la fin des années 1970, des chercheurs ont inséré de l'ARN messager à des cellules in vitro et réussi à leur faire produire des protéines.

    Ce type d'expérience a peu à peu été affiné et a pu être reproduit sur des animaux, en l'occurrence des souris, une dizaine d'années plus tard.

    Mais on était loin d'en faire un traitement. Pendant des années, la recherche s'est heurtée à deux grandes difficultés.

    D'abord, les cellules acceptaient mal l'ARN messager de synthèse, avec potentiellement une réponse immunitaire aux effets désastreux. Ensuite, l'ARN messager est, par contraste avec l'ADN, très instable, ce qui rend difficile de l'insérer sans qu'il connaisse de modification.

    Sur le premier plan, une découverte a été majeure dans les années 1990. Les chercheurs Katalin Kariko et Drew Weissmann, depuis récompensés par de multiples prix, ont montré que les cellules acceptaient sans problème une version légèrement modifiée de l'ARN messager.

    Sur le second plan, il a aussi fallu des années de recherche pour élaborer la bonne enveloppe: un mélange de minuscules particules de graisse, qui soit à la fois protecteur pour l'ARN messager et bien toléré par l'organisme.

    C'est parallèlement à ces avancées que de premières startups pharmaceutiques sont apparues pour miser sur l'ARN messager, comme l'allemand Curevac en 2000.

    Mais il a encore fallu une vingtaine d'années pour que le secteur parvienne à élaborer des vaccins probants chez l'humain - ils sont plus vite apparus pour les animaux -, se heurtant à des vagues régulières de scepticisme face aux possibilités réelles de cette technologie.

    - Et maintenant ?

    Le secteur pharmaceutique travaille d'abord à l'élaboration d'autres vaccins à ARN messager contre des maladies jusqu'à maintenant résistantes à la vaccination.

    C'est par exemple le cas du sida et de la malaria ou, dans une moindre mesure, de la grippe saisonnière face à laquelle l'efficacité des vaccins actuels est très irrégulière.

    Les géants Pfizer et Sanofi travaillent chacun de leur côté à des vaccins à ARN messager contre la grippe. BioNTech va lancer des essais pour un vaccin contre la malaria et Moderna contre le sida.

    Pour chacune de ces maladies, les considérations sont différentes. Mais ce sont, en gros, la flexibilité permise par l'ARN messager et la capacité à faire produire des antigènes par l'organisme lui-même qui permettent d'en attendre beaucoup.

    Des essais cliniques sont ainsi en cours pour évaluer des traitements contre certains cancers. Ils sont également qualifiés de vaccins mais leur principe est toutefois bien différent de ceux contre des maladies infectieuses.

    L'idée, c'est de prélever sur le patient des cellules cancéreuses pour ensuite élaborer et injecter un traitement qui permette à son organisme de reconnaître et attaquer les tumeurs. Là encore, la flexibilité de l'ARN messager est cruciale pour ces vaccins "personnalisés".

    Mais les promesses de l'ARN messager sont encore plus larges. Il pourrait permettre au corps humain de produire des protéines que certaines personnes sont incapables de générer, notamment à cause de maladies génétiques.

     

    "On peut coder n'importe quelle protéine dans l'ARN messager, donc il y a de nombreuses applications potentielles", résume auprès de l'AFP le biochimiste Norbert Pardi, spécialiste du sujet à l'université de Pennsylvania.

    ♦♦♦


    6 commentaires
  • L'avenir de l'homme est la femme.

    Louis Aragon.

    ♦♦♦


    6 commentaires
  • ...et politique française

    Du rire, rien que du rire !

    CLIQUEZ ICI

     

    ♦♦♦


    4 commentaires
  • Oui, je suis vaccinée ! Et, non, je ne sais pas ce qu'il y a dans ce vaccin. Ni dans celui-ci, ni dans ceux que j'ai eu enfant. Je ne sais pas non plus ce qu'il y a dans beaucoup d'autres traitements, que ce soit pour le cancer, le sida, la polyarthrite, etc. Je ne sais pas non plus ce qu'il y a dans l'Ibuprofène, le Tylenol ou d'autres médicaments vendus en vente libre. Je les utilise parce qu'ils guérissent mes maux de tête et mes douleurs. Je ne sais pas ce qu'il y a dans l'encre pour les tatouages, les vapes, les hot-dogs, la fricadelle, le coca ou encore le chocolat. Je ne sais pas non plus quels sont tous les ingrédients utilisés dans mon savon, shampooing ou déodorant. Je ne sais pas quel sera l'effet à long terme de l'utilisation du téléphone portable sur ma santé. Comment puis-je savoir si ce restaurant où je viens de manger a VRAIMENT utilisé des aliments propres et frais et si le personnel s'est bien lavé les mains ? Bref, il y a beaucoup de choses que je ne connais pas et que je ne connaitrai jamais. Je sais juste une chose : la vie est courte, très courte, trop courte et je veux pouvoir faire autre chose que d'aller travailler tous les jours ou de rester enfermée chez moi. Je veux pouvoir voyager et embrasser les gens sans crainte et retrouver un petit sentiment de vie comme avant. Enfant et adulte, j'ai été vaccinée contre les oreillons, la rougeole, la rubéole, la polio, le tétanos et pas mal d'autres maladies. Mes parents et moi avons fait confiance à la science et nous n'avons jamais eu à en souffrir ou à transmettre l'une de ces maladies susmentionnées. C'est pourquoi j'ai fait confiance à mon médecin quand il a dit que la vaccination était nécessaire. Je suis vaccinée, non pour plaire au gouvernement et non je ne suis pas un ''mouton'' mais je me suis bien fait vacciner pour :* ne pas mourir du Covid, * ne pas encombrer un lit d'hôpital si je tombe malade,* embrasser mes proches,* ne pas avoir à faire de test PCR ou antigénique pour sortir danser, aller au restaurant, partir en vacances et bien d'autres choses à venir,* vivre ma vie,* que Covid-19 soit un vieux souvenir,* me protéger, NOUS protéger. Prenez conscience qu’il y a plus de danger à manger certaines choses que de faire un vaccin contre un virus mondial. Chacun fait ses choix.

    Ce texte est copié et vous pouvez en faire autant. Qu’on se le dise ! C’est complètement mon avis !

    ♦♦♦

     


    7 commentaires
  • Une arrivée à partir de demain au ralenti !

    Les classements de 8h00 HF

    Ultime
    1. Maxi Edmond de Rothschild 
    2. Banque Populaire XI
    3. SVR - Lazartigue

    Ocean Fifty 
    1. Primonial
    2. Koesio
    3. Leyton 

    Imoca 
    1. LinkedOut
    2. Apivia
    3. Charal 

     

    Class40 
    1. Redman
    2. Volvo
    3. Crédit Mutuel 

     

    Les dates d'arrivée estimées en Martinique (au 22/11) :

    Ultime : Maxi Edmond de Rothschild attendu le mardi 23 à 3h UTC

    Ocean Fifty : Primonial attendu le mardi 23 à 1h UTC

    Imoca : LinkedOut attendu le jeudi 25 à 8h UTC

    Class40 : Redman attendu le mardi 30 à 20h UTC

    ( Heure française hiver = UTC +1 heure)

    ♦♦♦


    2 commentaires